Comment perdre du poids rapidement ?
Il n’existe pas de régimes miracles et pourtant… Chaque année, la question revient lors des consultations: "J'ai besoin de perdre 5 kilos en 1 semaines, comment faire?" Se couper un bras, peut-être?
A l’âge de 45 ans, en moyenne, une femme a déjà fait une quinzaine de régimes divers et variés. Selon ces mêmes statistiques, 90% de ces adeptes de cures minceurs reprennent plus de poids dans la même année que le régime. On est loin d'un résultat durable...
Pour comprendre le contexte, commençons déjà par expliquer ce fameux effet yoyo. Tout d’abord, on ne devrait pas dire qu’on veut perdre du poids, mais plutôt de la masse grasse. Se peser sans mesurer son taux de masse grasse et son taux de masse musculaire est inutile. Il est facile de perdre de la masse maigre (le muscle), le muscle étant constitué en grande partie d’eau ; en une semaine, en mangeant peu, il est simple de perdre trois kilos, le problème est que les kilos perdus risquent d’être représentés en grande partie par le muscle et non pas par la graisse. Et lorsqu’on perd du muscle, on diminue le métabolisme de base et on brûle automatiquement moins d’énergie au repos. Ainsi, en mangeant la même chose qu’avant le régime, la personne stockera plus. Pour résumer donc : pour deux personnes de même taille et de même poids, l’une aura moins de masse grasse et plus de masse musculaire et brûlera ainsi plus de calories sans rien faire. C’est pourquoi il est si important de maintenir une bonne musculature pour éviter l’effet yoyo.
Pour revenir donc à la perte de masse grasse maintenant : On ne bâtit rien de stable sans des fondations solides. Pour créer un programme de perte de masse grasse, il faut donc s’intéresser en premier lieu à la qualité du terrain de chaque individu et aux divers freins possibles.
L’équilibre des systèmes nerveux
Le terrain de prédilection d’Olivier Bourquin est l’humain et, pour commencer, ses systèmes nerveux. Or pour brûler facilement des graisses, il faut s’intéresser au système nerveux entérique (intestin). Si celui-ci n’est pas en bon état, si le microbiote est de qualité douteuse, la perte de poids se fera plus difficilement. Quant au système nerveux autonome, son déséquilibre est un frein au brûlage de graisse. C’est pourquoi ces facteurs devraient systématiquement être mesurés avant de mettre en place une stratégie de « lestage de masse ».
L’équilibre acido-basique
Il existe d’autres freins à la perte de gras comme par exemple le mauvais équilibre acido basique ou encore une sur activation des radicaux libres amenant des problèmes inflammatoires. Notre organisme aura alors fort à faire pour fonctionner normalement et brûler des graisses ne sera pas sa priorité, bien au contraire même…
L’équilibre des neurotransmetteurs
Autres mesures indispensables à effectuer, l’équilibre des neurotransmetteurs. Ces messagers chimiques que sont par exemple la dopamine et la noradrénaline permettent une meilleure activation du métabolisme ou encore la sérotonine et le GABA qui facilitent une bonne qualité de sommeil ; fonction essentielle à toutes réussites.
La gestion du stress
Le cortisol, généralement appelé hormone du stress, est une hormone essentielle dont la présence permet la régulation des réserves énergétiques, le remodelage fonctionnel des muscles et la facilitation du catabolisme pour mieux brûler les graisses. Produit en trop grande ou en trop petite quantité, le risque de stockage dans la région abdominale est important !
Ainsi, la mesure et la compréhension de tous ces facteurs constituent un terrain stable pour des fondations solides. Avec un programme de rééquilibrage nutritionnel et micronutritionnel adapté – en complément d’un sommeil de qualité et d’une activité physique adaptée - la perte de masse grasse se fera alors naturellement, peut-être même rapidement en fonction de l'individu, mais surtout, de manière durable ; pas de frustrations ni d’envie de meurtre pour cause de faim ! Chez BN, les régimes n’existent pas. Notre vision est dans le développement durable…de l’humain !